"Les contemplations (1856)" Mars 1842.
#ÉcrivainsFrançais
Puisque j’ai mis ma lèvre à ta cou… Puisque j’ai dans tes mains posé m… Puisque j’ai respiré parfois la do… De ton âme, parfum dans l’ombre en… Puisqu’il me fut donné de t’entend…
Par ses propres fureurs le Maudit… Dans le démon vainqueur on voit l’… L’anathème éternel, qui poursuit s… Dans ses succès même est écrit. Il est, lorsque des cieux nous oub…
A qui donc sommes-nous ? Qui nous… Vautour fatalité, tiens-tu la race… Oh ! parlez, cieux vermeils, L’âme sans fond tient-elle aux éto… Chaque rayon d’en haut est-il un f…
Oh ! sur des ailes, dans les nues Laissez-moi fuir ! laissez-moi fui… Loin des régions inconnues C’est assez rêver et languir ! Laissez-moi fuir vers d’autres mon…
La pauvre fleur disait au papillon… —Ne fuis pas ! Vois comme nos destins sont différ… Tu t’en vas ! Pourtant nous nous aimons, nous vi…
Je suis triste quand je vois l’hom… Le vrai décroît dans les esprits. L’ombre qui jadis noya Rome Commence à submerger Paris. Les rois sournois, de peur des cri…
Ô peuple ! sous ce crâne où rien n… Sous l’auguste sourcil morose et v… Du tribun et du cénobite, Sous ce front dont un jour les rév… Feront en l’entr’ouvrant sortir le…
Avez-vous quelquefois, calme et si… Monté sur la montagne, en présence… Était-ce aux bords du Sund ? aux c… Aviez-vous l’océan au pied de la m… Et là, penché sur l’onde et sur l’…
<… D… Ô toi qui si longtemps vis luire à… Le jour égal et pur de la prospéri… Toi qui, lorsque mon âme allait de…
Quand l’enfant nous regarde, on se… Quand il pleure, j’entends le tonn… Car penser c’est entendre, et le v… Est souvent averti par un vague to… Quand ce petit être, humble et pli…
MINUIT. Le frêle esquif sur la mer sombre Sombre ; La foudre perce d’un éclair L’air.
Je respire où tu palpites, Tu sais ; à quoi bon, hélas ! Rester là si tu me quittes, Et vivre si tu t’en vas ? A quoi bon vivre, étant l’ombre
Ce ne sont qu’horizons calmes et p… On voit sur les coteaux des chasse… Le reste du pays, sous le ciel gri… Est une plaine avec une église au… Un lierre monstrueux à tige arbore…
La nuit était fort noire et la for… Hermann à mes côtés me paraissait… Nos chevaux galopaient. A la gard… Les nuages du ciel ressemblaient à… Les étoiles volaient dans les bran…
Tandis que l’étoile inodore Que l’été mêle aux blonds épis Emaille de son bleu lapis Les sillons que la moisson dore, Avant que, de fleurs dépeuplés,