Les jeunes croyances (1867)
#ÉcrivainsFrançais
Où va ce plongeur sublime, Intrépide en son travail ? Il va ravir à l’abîme Ses perles et son corail. Où va cet oiseau qui passe
Que dis-tu ? Que fais-tu là-bas,… Écris-moi plus souvent encore, je… Je suis dans un torrent de bruit.… Je veille, je dors mal ; j’écris,… Dans l’immense Paris, sans trêve…
Le Rhône est si profond, si rapid… Que dans la grande Europe il n’a… Emportant des bateaux sans nombre… Il va roulant de l’or et roulant d… Fleuve superbe ! il court, et se j…
Ô Provence natale, et toi, Toulon… Interrogeons-les tous, de Ronsard… « Poètes, qu’êtes-vous ? » et tous… « Des chercheurs qui vivons pour l… Des marcheurs éternels, voilà ce q…
Tu dors content, Voltaire, et de… L’ironique reflet parmi nous est r… Le siècle t’a compris ; la jeuness… Toi, tu sommeilles, calme, et dans… L’édifice pesant que tu voulais dé…
C’était un saltimbanque leste ! Sa vie était un carnaval ; Son costume d’un bleu céleste Scintillait d’astres en métal. Il avait le poing sur la hanche.
Pour le Papillon et l’Âme La Grèce avait un seul nom ; Ô poètes ! je proclame Que la Grèce avait raison. L’Âme et l’insecte ont des ailes
Novembre. Le vent d’Est pleure, e… S’amassent les brouillards tristes… Les oliviers sont noirs d’olives,… Des roseaux sur les bords du marai… Effrayant les gros becs à grand br…
De tout temps mes amours furent de… Je n’ai causé tout bas qu’aux nymp… Et, sur le bord des mers, ces sirè… Me font seules vibrer aux accords… Mon âme est fiancée à l’humble sol…
Parfois l’historien qui sonde Les grands règnes évanouis, Ou sur les horizons du monde Fixe ses regards éblouis, Voyant dans quelle nuit profonde
Qui donc a pu graver ces deux vers… Près des flots, sur la porte en fe… Qui que tu sois, passant, merci.… Écrivit ces deux vers sans penser… Tu passais ; tu rêvais ; tu t’assi…
Oui, nous sommes les fiers, nous s… Le siècle nous a faits tristes, va… Condamnant sans pitié la peur et l… Nous plaignons les vivants sans gé… S’il tombe de nos yeux quelques va…
Sur l’aire, dont on a brûlé l’herb… Qui poussèrent, tout l’an, entre l… Et dont un parapet décrépi fait le… Dès juillet, sous l’azur torride d… On étale l’amas des gerbes déliées…
L’été hurle de soif ; la terre ard… Le lézard bâille et dort sous le p… Le chaume craque, l’ombre est nett… Et, pour s’y reposer des chansons… L’alouette choisit une vigne encor…
Êtes-vous quelquefois, rêveur, pas… Des baraques de bois qui craquaien… Il faisait froid et chaud. C’étai… Un être maigre et laid sautait sur… Il riait. Il était revêtu d’un la…