Sonnets intimes et poèmes inédits (1911)
#ÉcrivainsFrançais
Pleins de corbeaux et d’angélus, Les clochers dont le doigt de pier… Montrait sa route à la prière, N’avaient que cent mètres au plus. Des hommes hardis sont venus
L’autre soir, je voyais la petite… Rester, près de la lampe, en extas… Car elle avait tiré de son coffre… Ce jouet d’Allemagne appelé berge… Les moutons étaient gros comme la…
Dans la plaine blonde et sous les… Pour mieux faire accueil au doux m… Nous irons chasser les choses ailé… Moi, la strophe, et toi, le papill… Et nous choisirons les routes tent…
On jouait un opéra-bouffe. C’est le nom qu’on donne aujourd’h… Aux farces impures dont pouffe Notre siècle si fier de lui. On riait très fort. La machine
J’ai fait ce rêve. J’étais mort. Une voix dit :—Ton âme impie, En un très-misérable fort, Va revivre afin qu’elle expie. Dans le bois qu’octobre jaunit
C’est l’heure exquise et matinale Que rougit un soleil soudain. À travers la brume automnale Tombent les feuilles du jardin. Leur chute est lente. On peut les…
Las des pédants de Salamanque Et de l’école aux noirs gradins, Je vais me faire saltimbanque Et vivre avec les baladins. Que je dorme entre quatre toiles,
En Grèce, j’ai trouvé, parmi les… Et les lauriers profonds, dans un… Caché par les buissons les plus im… Un vieux temple de Pan, en ruine,… Pas un sentier ne mène à ces chose…
Le salon s’ouvre sur le parc Où les grands arbres, d’un vert so… Unissent leurs rameaux en arc Sur les gazons qu’ils baignent d’o… Si je me retourne soudain
J’étais assis devant la mer sur le… Sous un ciel clair, les flots d’un… Après s’être gonflés en accourant… Comme un homme accablé d’un fardea… Se brisaient devant moi, rythmés e…
Neuf heures. On entend la retrait… Les grisettes s’en vont du côté de… Après avoir fini la tâche journali… C’est comme un coup de pied dans u… En waterproof, avec le petit sac d…
Elle était orpheline et servait da… Saint-Martin et Saint-Jean d’été… Où les gros métayers, au chef-lieu… Disputant et frappant à terre du b… Viennent, pour la saison, louer de…
Puisqu’à peine désenlacée De l’étreinte de mes deux bras, Tu demandes à ma pensée Ces vers qu’un jour tu brilleras, Il faut, ce soir, que je surmonte
J’ai crié dans la solitude : « Mon chagrin sera-t-il moins rude… Un jour, quand je dirai son nom ?… Et l’écho m’a répondu : « Non. » « Comment vivrai-je, en la détress…
Au Louvre, je vais voir ces délic… Qui montrent aux oisifs les riches… Je connais l’armement des vaisseau… Et la voilure des avisos-hirondell… J’aime cette flottille avec ses ba…