Sonnets intimes et poèmes inédits (1911)
#ÉcrivainsFrançais
Le salon s’ouvre sur le parc Où les grands arbres, d’un vert so… Unissent leurs rameaux en arc Sur les gazons qu’ils baignent d’o… Si je me retourne soudain
Puisqu’à peine désenlacée De l’étreinte de mes deux bras, Tu demandes à ma pensée Ces vers qu’un jour tu brilleras, Il faut, ce soir, que je surmonte
En mai, par une pure et chaude apr… Je cheminais au bord d doux fleuve… Où se réfléchissait la fuite d’un… Je suivais lentement le chemin de… Tout en fleurs, qui descend en pen…
A Tolède, c’était une ancienne co… Qu’avant de prendre enfin le titre… Pendant toute une nuit, chaque élè… Veillât près du fourneau qui rouge… Il façonnait alors un chef-d’œuvre…
Dans cette vie ou nous ne sommes Que pour un temps si tôt fini, L’instinct des oiseaux et des homm… Sera toujours de faire un nid ; Et d’un peu de paille ou d’argile
Depuis un mois, chère exilée, Loin de mes yeux tu t’en allas, Et j’ai vu fleurir les lilas Avec ma peine inconsolée. Seul, je fuis ce ciel clair et bea…
Lorsqu’un homme n’a pas d’amour, Rien du printemps ne l’intéresse ; Il voit même sans allégresse, Hirondelles, votre retour ; Et, devant vos troupes légères
Quand vous me montrez une rose Qui s’épanouit sous l’azur, Pourquoi suis-je alors plus morose… Quand vous me montrez une rose, C’est que je pense à son front pur…
Las des pédants de Salamanque Et de l’école aux noirs gradins, Je vais me faire saltimbanque Et vivre avec les baladins. Que je dorme entre quatre toiles,
En vain je cherche un mot charmant… Un mot qui réunisse en sa simplici… Votre blanche jeunesse et votre pu… Aucun ne me contente et ne m’en se… Il en est de bien doux pourtant qu…
L’homme, en manches de veste et, s… A cause du soleil, ayant mis son m… Tire gaillardement la petite voitu… Pour faire prendre l’air à sa prog… Deux bébés, l’un qui dort, l’autre…
Il fait nuit. – Et la voûte est t… Par la sonorité du bâtiment de fon… Le jet de vapeur blanche au siffle… Hennissement affreux du lourd chev… Qui vient à reculons et lui-même s…
Rougissante et tête baissée, Je la vois me sourire encor. —Pour le doigt de ma fiancée Qu’on me fasse un bel anneau d’or. Elle part, mais bonne et fidèle ;
J’étais assis devant la mer sur le… Sous un ciel clair, les flots d’un… Après s’être gonflés en accourant… Comme un homme accablé d’un fardea… Se brisaient devant moi, rythmés e…
La paix sereine et radieuse Fait resplendir l’or des moissons… La nature est blonde et joyeuse, Le ciel est plein de grands frisso… Hosanna dans la fange noire