"Bonheur (1891)"
#ÉcrivainsFrançais
Une chanson folle et légère Comme le drapeau tricolore Court furieusement dans l’air, Fifrant une France âpre encor. Sa gaîté qui rit d’elle-même
Et nous voilà très doux à la bêtis… Lui pardonnant vraiment et même un… De sa candeur extrême et des torts… Dans le fond, qu’elle assume et du… Pauvres gens que les gens ! Mouri…
L’été ne fut pas adorable Après cet hiver infernal, Et quel printemps défavorable ! Et l’automne commence mal, Bah ! nous nous réchauffâmes
L’imagination, reine, Tient ses ailes étendues, Mais la robe qu’elle traîne A des lourdeurs éperdues. Cependant que la Pensée,
Je n’ai pas de chance en femme, Et, depuis mon âge d’homme, Je ne suis tombé guère, en somme. Que sur des criardes infâmes. C’est vrai que je suis criard
La luxure, ce moins terrible des p… Ces deux pires de tous, l’Avarice… La Gourmandise, abus risible de l… Toi, Paresse, leur mère à tous, à… Et la Colère, presque belle en sa…
L’incroyable, l’unique horreur de… Quand l’offense et le tort ont eu… Est un royal effort qui peut faire… Pour le souci de plaire et le soin… L’orgueil, qu’il faut, se doit pré…
Toutes deux regardaient s’enfuir l… L’une pâle aux cheveux de jais, et… Et rose, et leurs peignoirs légers… Vaguement serpentaient, nuages, au… Et toutes deux, avec des langueurs…
Parmi la chaleur accablante Dont nous torréfia l’été, Voici se glisser, encor lente Et timide, à la vérité, Sur les eaux et parmi les feuilles…
Tu crois au marc de café, Aux présages, aux grands jeux : Moi je ne crois qu’en tes grands y… Tu crois aux contes de fées, Aux jours néfastes, aux songes,
Le piano que baise une main frêle Luit dans le soir rose et gris vag… Tandis qu’un très léger bruit d’ai… Un air bien vieux, bien faible et… Rôde discret, épeuré quasiment,
Tournez, tournez, bons chevaux de… Tournez cent tours, tournez mille… Tournez souvent et tournez toujour… Tournez, tournez au son des hautbo… Le gros soldat, la plus grosse bon…
Au sortir de Paris on entre à Not… Le fracas blanc vous jette aux acc… L’affreux soleil criard à l’ombre… Qui se pâme, aux regards des vitra… Et l’adoration à l’infini s’étire
Nature, rien de toi ne m’émeut, ni… Nourriciers, ni l’écho vermeil des… Siciliennes, ni les pompes auroral… Ni la solennité dolente des coucha… Je ris de l’Art, je ris de l’Homm…
Vous n’avez pas eu toute patience, Cela se comprend par malheur, de r… Vous êtes si jeune ! Et l’insouci… C’est le lot amer de l’âge céleste… Vous n’avez pas eu toute la douceu…