"La bonne chanson (1872)"
#ÉcrivainsFrançais
Dans l’interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable. Le ciel est de cuivre
Les choses qui chantent dans la tê… Alors que la mémoire est absente, Écoutez ! c’est notre sang qui cha… Ô musique lointaine et discrète ! Écoutez ! c’est notre sang qui ple…
Il est un arbre au cimetière Poussant en pleine liberté, Non planté par un deuil dicté, - Qui flotte au long d’une humble pi… Sur cet arbre, été comme hiver,
La sainte, ta patronne, est surtou… Dans nos pays du Nord et toute la… Dont je suis à demi, la Lorraine… Elle fut courageuse et douce et mo… Et martyre. Or il faut lui brûler…
Les plus belles voix De la Confrérie Célèbrent le mois Heureux de Marie. Ô les douces voix !
Sur fond sombre noyant un riche ve… Où le buste d’Horace et celui de… Lointain et de profil rêvent en ma… La main gauche au poignard et la m… Tandis qu’un rire doux redresse la…
Ah ! les oaristys ! les premières… L’or des cheveux, l’azur des yeux,… Et puis, parmi l’odeur des corps j… La spontanéité craintive des cares… Sont-elles assez loin toutes ces a…
Ô toi triomphante sur deux « Rivales » (pour dire en haut sty… Tu fus ironique,—elles... feues— Et n’employas d’effort subtil Que juste assez pour que tu fus—
Comme la voix d’un mort qui chante… Du fond de sa fosse, Maîtresse, entends monter vers ton… Ma voix aigre et fausse. Ouvre ton âme et ton oreille au so…
Ô ! j’ai froid d’un froid de glace Ô ! je brûle à toute place ! Mes os vont se cariant, Des blessures vont criant ; Mes ennemis pleins de joie
Douze longs ans ont lui depuis les… Où le même devoir nous tenait côte… Hélas ! les passions dont mon cœur… Furieux ont troublé ma paix de ces… Et j’ai couru bien loin de nos cal…
Il faut, voyez-vous, nous pardonne… De cette façon nous serons bien he… Et si notre vie a des instants mor… Du moins nous serons, n’est-ce pas… Ô que nous mêlions, âmes soeurs qu…
Notre-Dame de Santa Fé de Bogota… Qui vous apprêtez à faire le tour… Or, mon émotion serait trop profon… Dans le chagrin réel dont mon cœur… À la nouvelle de ce départ déplora…
Nous sommes bien faits l’un pour l… Pourtant quand tu me rencontreras Menant mes derniers embarras D’homme grave et de bon apôtre, Ruine encore de chrétien,
Nous fûmes dupes, vous et moi, De manigances mutuelles, Madame, à cause de l’émoi Dont l’Été férut nos cervelles. Le Printemps avait bien un peu