Fleurs du midi (1836)
#ÉcrivainsFrançais
Quand je vais triste et seule, et… Je suis quelque nuage errant sur l… Et, comme ces draps noirs qu’on me… Couvrant des boulevards les arbres… Lorsqu’au bourdonnement de ce chao…
Souvent je m’élançais dans ces cha… Où l’homme croit trouver le réel q… Dans des songes heureux qui, par l… Brillent sur nos beaux jours, puis… J’avais édifié le monument fragile
Heureux qui voit la mort et qui pe… Heureux qui n’a jamais senti son c… En voulant pénétrer le déchirant m… Que le cercueil dérobe aux enfants… Moi, je cherchai longtemps l’énigm…
Jeune levrette, au poil d’ébène, Au flanc mince, au col assoupli, Ton dos, où ma main se promène, A l’éclat de l’acier poli. Tu dresses tes noires oreilles
Vous, qui vivez heureux, vous ne s… L’empire que sur moi ces songes po… Mais lorsque je tombais de leur en… A la réalité qui toujours les déme… Si je voulais, luttant contre ma d…
Ah ! lorsque débordait ainsi la po… Torrent impétueux, brûlante frénés… Dans mon âme vibraient d’indicible… Comme sous l’ouragan bat la vague… Sous la muse mon cœur battait dans…
Oh ! ne me conduis plus dans ces f… Où les rêves du cœur ne sauraient… Où de la vanité les brillantes ido… Obtiennent des succès qu’un jour d… Dis-moi, pourquoi veux-tu qua ce m…
Comme un astre luit sur la terre, Sans que sa lumière s’altère Aux feux obscurcis d’ici-bas ; Ou, comme ces vagues lointaines, Qui, jamais n’ont baigné les plain…
Pars, puisque la gloire t’appelle… Mais lorsque tu t’enivres d’elle, Oh ! du moins, souviens-toi de moi… Quand la louange autour de toi Se répand douce à ton oreille,
Enfant qui seras femme, N’ouvre jamais ton âme Qu’aux modestes vertus ; Que ta charité sainte Berce et calme la plainte
Ne rêves-tu jamais à ces heures d’… Qui précèdent l’hymen de deux jeun… Quand l’amour, de leur cœur, comme… Déborde en sentiments mystérieux e… Dis, n’est-ce rien pour toi qu’une…
Ainsi, j’avais en vain suivi d’un… Mille rêves d’amour, de gloire et… Toujours ils avaient fui ; mon âme… Je me faisais pitié ! La douleur arrêtait ma course hale…
Une heure douce est rare ; il nous… Lorsque sur notre vie elle vient s… Ce matin, près de vous, cette heur… Le soleil se baignait dans une bla… Et du jardin claustral où nous éti…
Le désert ! le désert dans son imm… Avec sa grande voix, sa sauvage be… Ses pics touchant les deux, ses sa… Cataractes roulant sous des forêts… Ses mille bruits, ses cris, ses so…
Dans un jour de printemps, est-il… Comme la demoiselle, aux quatre ai… Aux antennes de soie, au corps sve… Tour à tour émeraude, ou saphir ou… Elle vole dans l’air quand le jour…