Poésies (1899)
#ÉcrivainsFrançais
Rien, cette écume, vierge vers À ne désigner que la coupe ; Telle loin se noie une troupe De sirènes mainte à l’envers. Nous naviguons, ô mes divers
La chair est triste, hélas ! et j’… Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que… D’être parmi l’écume inconnue et l… Rien, ni les vieux jardins reflété… Ne retiendra ce cœur qui dans la m…
Le vif œil dont tu regardes Jusques à leur contenu Me sépare de mes hardes Et comme un dieu je vais nu.
Ô de notre bonheur, toi, le fatal… Salut de la démence et libation bl… Ne crois pas qu’au magique espoir… J’offre ma coupe vide où souffre u… Ton apparition ne va pas me suffir…
Toute l’âme résumée Quand lente nous l’expirons Dans plusieurs ronds de fumée Abolis en autres ronds Atteste quelque cigare
Parce que de la viande était à poi… Parce que le journal détaillait un… Parce que sur sa gorge ignoble et… La servante oublia de boutonner so… Parce que d’un lit, grand comme un…
La lune s’attristait. Des séraphi… Rêvant, l’archet aux doigts, dans… Vaporeuses, tiraient de mourantes… De blancs sanglots glissant sur l’… —C’était le jour béni de ton premi…
Le soleil, sur le sable, ô lutteus… En l’or de tes cheveux chauffe un… Et, consumant l’encens sur ta joue… Il mêle avec les pleurs un breuvag… De ce blanc Flamboiement l’immuab…
Hors de la poix rien à faire, Le lys naît blanc, comme odeur Simplement je le préfère À ce bon raccommodeur. Il va de cuir à ma paire
Ta guenille nocturne étalant par s… Les rousseurs de tes poils et de t… Vieux spectre, et c’est pourquoi j… Ton front servile et bas n’a pas l… Tu comprends que le pauvre est le…
À Monsieur Eliacim Jourdain. Phébus à la perruque rousse De qui les lames de vermeil, Ô faunes ivres dans la mousse, Provoquaient votre lourd sommeil.
M’introduire dans ton histoire C’est en héros effarouché S’il a du talon nu touché Quelque gazon de territoire À des glaciers attentatoire
Tel qu’en Lui-même enfin l’éterni… Le Poète suscite avec un glaive n… Son siècle épouvanté de n’avoir pa… Que la mort triomphait dans cette… Eux, comme un vil sursaut d’hydre…
Ces cailloux, tu les nivelles Et c’est, comme troubadour, Un cube aussi de cervelles Qu’il me faut ouvrir par jour.
Je ne viens pas ce soir vaincre to… En qui vont les péchés d’un peuple… Dans tes cheveux impurs une triste… Sous l’incurable ennui que verse m… Je demande à ton lit le lourd somm…