Les contrerimes (1921)
#ÉcrivainsFrançais
Contrerime XXIII. Carthame chatoyant, cinabre, Colcothar, orpiment, Vous dont j’ai goûté l’ornement Sur la rive cantabre :
Contrerime II. Toi qu’empourprait l’âtre d’hiver Comme une rouge nue Où déjà te dessinait nue L’arôme de ta chair ;
Aimez-vous le passé Et rêver d’histoires Évocatoires Aux contours effacés ? Les vieilles chambres
Contrerime XLIII. Ainsi, ce chemin de nuage, Vous ne le prendrez point, D’où j’ai vu me sourire au loin Votre brillant mirage ?
Contrerime VIII. Dans le silencieux automne D’un jour mol et soyeux, Je t’écoute en fermant les yeux, Voisine monotone.
Contrerime XXV. Ô poète, à quoi bon chercher Des mots pour son délire ? Il n’y a qu’au bois de ta lyre Que tu l’as su toucher.
Contrerime XXXIV. Ce fut par un soir de l’automne A sa dernière fleur Que l’on nous prit pour Mgr L’Evêque de Bayonne,
Contrerime VII. Le microbe : Botulinus Fut, dans ses exercices, Découvert au sein des saucisses Par un Alboche en us.
Contrerime LIII. —" Enfin, puisque c’est Sa demeur… Le bon Dieu, où est-Y ? “ —” Chut, me dit-elle : Il est sor… On ne sait à quelle heure. “
Contrerime LVI. Au détour de la rue étroite S’ouvre l’ombre et la cour Où Diane en plâtre, et qui court N’a que la jambe droite.
Contrerime XXVI. Comme les dieux gavant leur panse, Les Prétendants aussi. Télémaque en est tout ranci : Il pense à la dépense.
Contrerime XXIX. Tel variait au jour changeant —Avec l’or de tes boucles, Le sang d’un collier d’escarboucle… Dans ma tasse d’argent
Contrerime XI. Sur la banquette en moleskine Du sombre corridor, Aux flonflons d’Offenbach s’endor… Une blanche Arlequine.
Le temps irrévocable a fui. L’heu… Mais toi, quand tu reviens, et tra… Tes bras sont plus frais que le jo… Tes yeux plus clairs. A travers le passé ma mémoire t’em…
Contrerime XIII. a) Les trois princes Pou, Lou et… Ornement de la Chine, Voyagent. Deux vont à machine, Mais You, c’est en youyou.