Pauvres fleurs (1839)
#ÉcrivainsFrançais
Qui m’appelle à cette heure, et pa… C’est une douce voix, c’est la voi… Ah ! je te reconnais ; c’est toi,… Ton souvenir est un bienfait. Inespéré retour ! aimable fantaisi…
J’irai, j’irai porter ma couronne… Au jardin de mon père où revit tou… J’y répandrai longtemps mon âme ag… Mon père a des secrets pour vaincr… J’irai, j’irai lui dire au moins a…
À Madame Desloges, née Leurs.<… Dans l’enclos d’un jardin gardé pa… J’ai vu naître vos fleurs avant vo… Beau jardin, si rempli d’oeillets… Que de le regarder on n’était jama…
Les femmes, je le sais, ne doivent… J’écris pourtant, Afin que dans mon coeur au loin tu… Comme en partant. Je ne tracerai rien qui ne soit da…
Ouvre ton aile au vent, mon beau r… Laisse à mes doigts brisés ton ann… Tu n’as que trop pleuré ton élémen… Sois heureux comme lui : sauve-toi… Que tu montes la nue, ou que tu ra…
Seule avec toi dans ce bocage somb… Qu’y ferions-nous ? à peine on peu… Nous sommes bien ! Peux-tu désire… Pour se perdre des yeux c’est bien… Auprès de toi j’adore la lumière,
Comme un bouton, près d’éclore, D’un seul regard de l’Aurore Attend le bienfait du jour ; Dans l’âge de l’innocence, Séduite par l’espérance,
L’heure du bal, enfin, se fait ent… Le plaisir sonne, et tu le fais at… Depuis huit jours, il a pris pour… L’heure du bal. Où sont les fleurs dont l’éclat ét…
« Pélerine, où vas-tu si tard ? Le temps est à l’orage. Peux-tu confier au hasard Tes charmes et ton âge ? » «—Ermite, n’ayez point de peur,
T’ai-je vu chez mon père, Dans l’âge où tout est beau, Comme je dois, j’espère, Te voir près du tombeau ? Sur les bords de ma vie
Horloge d’où s’élançait l’heure Vibrante en passant dans l’or pur, Comme l’oiseau qui chante ou pleur… Dans un arbre où son nid est sûr, Ton haleine égale et sonore
Au docteur Veyne. Si je pouvais trouver un éternel s… Voile innocent d’un coeur qui s’ou… Je l’étendrais toujours sur mes pl… Et qui tombent souvent par leur po…
Qu’est-ce donc qui me trouble, et… Je suis triste à la ville, et m’en… Les plaisirs de mon âge Ne peuvent me sauver de la longueu… Autrefois l’amitié, les charmes de…
Ô douce Poésie ! Couvre de quelques fleurs La triste fantaisie Qui fait couler mes pleurs ; Trompe mon âme tendre
De vous gronder je n’ai plus le co… Enfants ! ma voix s’enferme trop s… Vous grandissez, impatients d’orag… Votre aile s’ouvre, émue au moindr… Affermissez votre raison qui chant…