Romances (1830)
#ÉcrivainsFrançais
Puisque de l’enfance envolée Le rêve blanc, Comme l’oiseau dans la vallée, Fuit d’un élan ; Puisque mon auteur adorable
Te souvient-il, ô mon âme, ô ma vi… D’un jour d’automne et pâle et lan… Il semblait dire un adieu gémissan… Aux bois qu’il attristait de sa mé… Les oiseaux dans les airs ne chant…
Comme une fleur à plaisir effeuill… Pâlit, tombe et s’efface une brill… Ivre de toi, je rêvais le bonheur… Je rêvais, tu m’as éveillée. Que ce réveil va me coûter de pleu…
Non ! je ne verrai plus de si bell… Que celle où sur tes pas je descen… Où l’eau, parmi les fleurs lenteme… Trouve une eau qui la cherche et s… J’étais bien ! tout parlait à mon…
On sonne, on sonne, on sonne encor… C’est lui !... Dieu ! qu’il m’a f… Mais il revient, mais je l’adore, Éveillez-vous, courez ouvrir ! Embellis-toi, sombre retraite
Je reviens à vos pieds, Marie, Me sauver du malheur d’aimer : L’oraison qui m’avait guérie Ne vaut plus rien pour me calmer. J’avais oublié de la dire
Mon seul amour ! embrasse-moi. Si la mort me veut avant toi, Je bénis Dieu ; tu m’as aimée ! Ce doux hymen eut peu d’instants : Tu vois ; les fleurs n’ont qu’un p…
Ô délire d’une heure auprès de lui… Reste dans ma pensée ! Par toi tout le bonheur que m’offr… Est dans mon souvenir. Je ne m’expose plus à le voir, à l…
On est moins seul au fond d’une ég… De son père inquiet c’est la porte… Lui qui bénit l’enfant, même après… Lui, qui ne dit jamais : « N’entr… Moi, j’ai tardé, seigneur, j’ai fu…
Sans l’oublier on peut fuir ce qu’… On peut bannir son nom de ses disc… Et de l’absence implorant le secou… Se dérober à ce maître suprême, Sans l’oublier !
Ô douce Poésie ! Couvre de quelques fleurs La triste fantaisie Qui fait couler mes pleurs ; Trompe mon âme tendre
Les femmes, je le sais, ne doivent… J’écris pourtant, Afin que dans mon coeur au loin tu… Comme en partant. Je ne tracerai rien qui ne soit da…
Il le faut, je renonce à toi ; On le veut, je brise ta chaîne. Je te rends tes serments, ta foi : Sois heureux, quitte-moi sans pein… Séparons-nous... attends, hélas !
Il est des maux sans nom, dont la… Change en affreuses nuits les jour… Se plaindre est impossible ; on ne… Les pleurs même du cœur refusent d… On ne se souvient pas, perdu dans…
Vous souvient-il de cette jeune am… Au regard tendre, au maintien sage… À peine, hélas ! au printemps de s… Son cœur sentit qu’il était fait p… Point de serment, point de vaine p…