#ÉcrivainsFrançais
Des draps blancs dans une armoire Des draps rouges dans un lit Un enfant dans sa mère Sa mère dans les douleurs Le père dans le couloir
Dans ma maison vous viendrez D’ailleurs ce n’est pas ma maison Je ne sais pas à qui elle est Je suis entré comme ça un jour Il n’y avait personne
A la pêche à la baleine, à la pêch… Disait le père d’une voix courrouc… A son fils Prosper, sous l’armoire allongé, A la pêche à la baleine, à la pêch…
A cette époque c’était la paix c’est-à-dire la guerre ailleurs et la vie du plus pauvre avait de la valeur Le pain avait le goût du pain le vin avait le goût du vin et la tristesse parf...
Aujourd’hui, de même que l’aromancier, comme la seiche, déverse méthodiquement son encre pour se dissimuler, le peintre tachiste jette sur la toile, avec une désinvolture frénétiquement...
Tu avais bien tout de même dans les quatre-vingts ans Mais Dieu qui sait prendre les choses de très haut En faveur de son petit chanteur de la manécanterie derrière elle Et les voilà pa...
L’enfance dans le lointain de la jeunesse l’adolescent la méprise et ne veut… ce n’est plus moi dit-il c’est un petit qui ne sait pas ce…
Oranges des orangers citrons des c… Mystères fastueux et journaliers La vie est belle je me tue à vous le dire dit la fleur
Le Général De Gaulle, son chemin… A la énième station, Saint Jean d… Les deux Généraux s’assoient et r… Les journaux relatent qu’ils porte… Sans doute des cadeaux offerts par…
Oh vous qui connaissez l’Angleter… vous n’avez pas connu Cosy Corner Cosy
Il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les Et sitôt qu’il est seul Travaille arbitrairement S’érigeant pour soi-même Et soi-disant généreusement en l’honneur des travailleu...
Je suis allé au marché aux oiseaux Et j’ai acheté des oiseaux Pour toi mon amour Je suis allé au marché aux fleurs
Pour rien, comme vous y allez, elles seront payées. Mais il est encore d’autres fabriques, d’autres ateliers, où le cœur est à l’ouvrage puisque le corps n’est pas à la chaîne. Mourlot ...
La nuit chasse le jour qui pourcha… Ombres sans nombre Nombres sans ombre A l’infini Au pas cadencé
Je m’endors avec des oiseaux plein… Et je rêve d’un jardin Mais si tes yeux sont loin des mie… Je m’endors avec des larmes plein… Et mon rêve s’appelle : chagrin.