Il penseroso (1858)
#ÉcrivainsFrançais
Nous prodiguons au superflu Le temps qui manque au nécessaire… Et le travail qu’il faudrait faire Par notre zèle est seul exclu. Pourquoi donc ? Est-ce humeur lég…
Il est, bien loin de l’Italie, Un lieu cher à mon souvenir ; C’est là qu’a commencé ma vie Et c’est là que je veux mourir. Petit sur la carte du monde,
Beaux jours, vous n’avez qu’un tem… Et souvent qu’une heure ! Quand gémissent les autans, Il faut que tout meure.— Calme-toi, cœur agité ;
Tout paraît simple à la jeunesse, Tout est facile pour l’espoir ; Que nous avons de peine à voir Nos bornes et notre faiblesse ! Rien n’est impossible à vingt ans.…
Je sens voler sur tes traces, Ô belle aux yeux languissants, Tout émus et frémissants, Si tu passes, Mon cœur, mon âme et mes sens.
Sans le vouloir, sans le voir même… D’un cœur éveillant le poème, On peut, hélas ! faire souffrir, Faire vivre et faire mourir Ce cœur qui dans l’ombre nous aime…
Si nous n’entendons qu’à la loi, A la loi dure, à la loi stricte, Nous exerçons une vindicte ; Mais qui peut, s’il regarde en soi… Vouloir, sans reculer d’effroi,
Le bonheur est fait d’énergie, De persévérance et de foi : Si tu veux l’attirer à toi, Sans te lasser, travaille et prie. « Aide toi le ciel t’aidera »
Multipliant ses aptitudes On peut en faire des talents ; On creuse, on étend ses études ; On forme, on réforme ses plans ; Mais nul babil, nulle souplesse
Je voudrais oublier ! et, dispersa… Comme un troupeau de daims qu’on d… Dans les jardins d’oubli découvrir… Je voudrais oublier. Pour chasser mon souci recourons à…
L’homme vain dit ce qu’il veut fai… L’homme fort dit ce qu’il a fait ; Inconnu, si tu veux me plaire, Révèle-moi ce qui te plaît. Choisis toi-même la manière
Heureux qui sans effort admire ! Cœur humble à la fois et joyeux, Soupirant sans être envieux, Il est joyeux quoiqu’il soupire ; Divin plaisir que d’admirer,
Au paysage que révèle Le matinal rayon du jour, La brume, gaze du contour, Ajoute une grâce nouvelle : La rêverie est, pour l’esprit,
Il était une tour, avec porte. L’… Laissait voir, dans la mousse, un… La tour était massive, et la main… Taillé dans un seul bloc, dut pose… L’écu verdi semblait de quelque ré…
« Détends l’arc, » t’ont dit Ésope Et le grondeur de Sinope ; Si ta tête est en syncope, C’est que l’arc fut trop tendu. Or qui trop fend est fendu,