Le bois dormant (1900)
#ÉcrivainsFrançais
Sur la lande et dans les taillis, Cueillez l’ajonc et la bruyère, Doux compagnons à l’âme fière, Ô jeunes gens de mon pays ! * * * * * *
Sans qu’il t’en coûte rien, Lucy, Que l’humble dépense d’un geste, Veux-tu dans ta demeure agreste Couler des jours francs de souci ? Chaque matin, à la seconde
Ce premier soir, pourquoi, pourquo… M’avais-tu dit, tout abattue, Qu’avant de te donner à moi Un autre que moi t’avait eue ? Et comment, comment, ce soir-là.
Hélas ! Pourquoi nos cœurs se son… Vos cheveux blonds, voilà qu’on vo… Votre bouche est pareille aux rose… Et vos yeux, vos yeux froids comme… Vous ne les levez plus de votre ch…
Elle est née un joli dimanche de p… Son père qui croyait en Dieu, com… Et sa mère, cœur simple et plein d… Pieusement l’avaient nommée Anne-… Du nom, choisi par eux entre les n…
Les jours lumineux de nos fiançail… Les beaux jours que rien n’est ven… Mon cœur, ô mon cœur, comme tu tre… À leur souvenir ! Ô la triste vie, ô la vie amère,
Les marins ont dit aux oiseaux de… Nous allons bientôt partir pour l’… Quand le vent du Nord sera moins… Et quand le printemps fleurira la… Et les bons oiseaux leur ont répon…
Comme je n’ai pu vous celer Le vieux péché qui me harcèle, Ô mon âme, vous faites celle Qui ne veut pas se consoler. Et vous dites : « La bête immonde
Tes pieds sont las de leurs course… Voici le temps des regrets. L’automne a troublé les sources Et dévêtu les forêts. Toutes les fleurs que tu cueilles
Vallée-aux-Loups, frais ermitage Qu’élut un jour Chateaubriand, Son grand cœur est resté l’otage De ton décor simple et riant. Sous les tulles des soirs d’octobr…
Tel que ces fines cassolettes Des bazars de Smyrne et d’Oran, Où court en minces bandelettes Une sourate du Coran : Du sachet vidé sur la flamme
Elle aura dix-huit ans le jour, Le jour de la fête votive Du bienheureux monsieur saint Yve… Patron des juges sans détour ; Elle est née en pays de lande,
Je vous envoie une branche De cet ajonc grêle et ras Qu’ici l’on nomme algeiras, Dont la fleur est presque blanche. Plante ingrate au teint roussi
Jolis rayons d’aube, entrez dans m… Elle a tant besoin de revoir le jo… —Sait-on ce qui dort dans des yeux… Si c’est la colère ou si c’est l’a… Ô rayons jolis, sous votre caresse…
Je suis revenu seul par Landrelle… Qu’au soir tombant l’ajonc s’est e… Et qu’à force d’errer dans le vent… Si tard, sous ce ciel bas fouetté… Et d’entendre à mes pieds sur le v…