Le cœur solitaire (1896)
#ÉcrivainsFrançais
L’abeille qui plongeait dans cette… Mes doigts agilement sur elle ont… Entends, si ton oreille approche s… L’insecte bourdonner sur un ton qu… Ce n’est là qu’une image encore, m…
Le ciel pâlit, la terre humide et… Respire. Messager du matin, le ve… Agite faiblement la vigne sur le m… Et d’une main timide entr’ouvre ma… Une lueur d’argent lustre l’herbe…
J’écris ; entre mon rêve et toi la… Nous écoutons, muets encore de vol… Voleter un phalène aveugle dans la… Ton visage pensif est rose de clar… Tu caresses les doigts que je te l…
Le jour blanc se levait à peine su… Des gouttes d’eau tintaient à mon… Je m’accoudai, tremblant de fièvre… De l’océan obscur et rauque et de… Sépulcre cimenté de plomb blême et…
Je vais mourir, je vais bientôt mo… La croisée et que j’aie un rayon d… Sur mon lit et la ronde endormeuse… Que tout le jour sourie à mon dern… Qu’on me couvre de fleurs, que l’a…
Parfois l’esprit se perd dans la f… Inquiet, il hésite, il tâtonne, il… Dans le lierre qui tord ses nœuds… Il appelle, et sa voix retombe des… Il frissonne au contact rugueux de…
La pensée est la plus amère des ma… Tu formes tendrement son corps par… Tu puises pour prêter une âme à se… Dans toute ta douleur et toutes te… Tu la vêts de satins chatoyants, t…
L’amour nous fait trembler comme u… Car chacun de nous deux a peur du… « Mon bien-aimé, dis-tu très bas,… Laisse... Ferme les yeux... Ne pa… Je te devine proche au feu de ton…
Je subis la peine du dam, Je répands les sueurs sanglantes Du vieil et du nouvel Adam, Goutte à goutte, en des œuvres len… Et j’en signe l’aveu hautain
Octobre à son manteau d’azur fourr… Arbore ce matin les joyaux de l’hi… Le ruisseau fume, un fin brouillar… Le jardin blanc miroite au soleil,… Et chatoie et ses fils de perles s…
Tu rangeais en chantant pour le re… Le pain blond, du laitage et le fr… Autour d’un rayon d’or formé par l… Et te voici qui viens tout près de… Il a plu ; l’air mouillé répand un…
Contemple tous les soirs le soleil… Rien n’agrandit les yeux et l’âme,… Comme cette heure ardente, héroïqu… Où le jour dans la mer renverse so… Pareil, dans un repli secret de la…
Saison fidèle aux cœurs qu’importu… Te voilà, chère Automne, encore d… La feuille quitte l’arbre, éclatan… Dans les forêts à jour. Les aboiements des chiens de chass…
Ah ! ce bruit affreux de la vie ! Et que dormir serait meilleur Dans la terre où le caillou crie Sous la bêche du fossoyeur ! Le soleil a toute ma haine ;
J’ai croisé sur la route où je vai… La Mort qui cheminait avec la Vol… L’une pour arme ayant sa faux inas… L’autre, sa nudité. Voyageur qui se traîne, ivre de la…