Le collier de griffes (posthume, 1908)
#ÉcrivainsFrançais
À Arsène Houssaye. Bois frissonnants, ciel étoilé, Mon bien-aimé s’en est allé, Emportant mon coeur désolé ! Vents, que vos plaintives rumeurs,
Voici le matin bleu. Ma rose et b… Lasse d’amour, sous mes baisers, s… Voici le matin bleu qui vient sur… Éteindre les lueurs oranges du foy… L’insoucieuse dort. La fatigue a…
Tu dors en croyant que mes vers Vont encombrer tout l’univers De désastres et d’incendies ; Elles sont si rares pourtant Mes chansons au soleil couchant
Sonnet. Le russe est froid, presque cruel, L’allemand chuinte ses consonnes ; Italie, en vain tu résonnes De ton baiser perpétuel.
Sonnet. Je sais faire des vers perpétuels.… Sont ravis à ma voix qui dit la vé… La suprême raison dont j’ai, fier,… Ne se payerait pas avec toutes les…
Vrai sauvage égaré dans la ville d… À la clarté du gaz je végète et je… Mais vous vous y plaisez, et vos r… M’attirent à la mort, parisienne f… Je rêve de passer ma vie en quelqu…
J’ai balayé tout le pays En une fière cavalcade ; Partout les gens se sont soumis, Ils viennent me chanter l’aubade. Ce cérémonial est fade ;
C’est l’hiver. Le charbon de terr… Flambe en ma chambre solitaire. La neige tombe sur les toits. Blanche ! Oh, ses beaux seins bla… Même sillage aux cheminées
Sonnet. Ayant tout dit ayant donné toutes… Ayant tout remué, mers, monts, pla… Dans ses rimes d’airain éternellem… Ayant, toutes, subi les mortelles…
Je suis inutile et je suis nuisibl… Ma peau a les tons qu’il faut pour… Valets au pouvoir public attachés, Tirez, tirez donc, honnêtes archer… La première flèche a blessé mon ve…
Sonnet. Le vent impur des étables Vient d’ouest, d’est, du sud, du n… On ne s’assied plus aux tables Des heureux, puisqu’on est mort.
À Henry Cros. Au bord du chemin, contre un églan… Suivant du regard le beau cavalier Qui vient de partir, Elle se repo… Fille de seize ans, rose, en robe…
Sidonie a plus d’un amant, C’est une chose bien connue Qu’elle avoue, elle, fièrement. Sidonie a plus d’un amant Parce que, pour elle, être nue
Sonnet. Beau corps, mais mauvais caractère… Elle ne veut jamais se taire, Disant, d’ailleurs d’un ton charma… Des choses absurdes vraiment.
Sonnet. Si mon âme claire s’éteint Comme une lampe sans pétrole, Si mon esprit, en haut, déteint Comme une guenille folle,