Le coffret de santal (1873)
#ÉcrivainsFrançais
Il est des diamants aux si rares l… Que, pris par les voleurs ou perdu… Ils retournent toujours aux rois l… Ainsi j’ai retrouvé ma chère dispa… Mais quelquefois, brisée, à des ma…
Sonnet. Ayant tout dit ayant donné toutes… Ayant tout remué, mers, monts, pla… Dans ses rimes d’airain éternellem… Ayant, toutes, subi les mortelles…
J’aurais bien voulu vivre en doux… Vivre d’un radis et de l’eau qui c… Mais l’art est si long et le temps… Je rêve, poignards, poisons, dynam… Avoir un chalet en bois de sapin !
Sidonie a plus d’un amant, C’est une chose bien connue Qu’elle avoue, elle, fièrement. Sidonie a plus d’un amant Parce que, pour elle, être nue
Je viens de revoir le pays, Le beau domaine imaginaire Où des horizons éblouis Me venaient des parfums exquis. Ces parfums et cette lumière
Malgré sa folle trahison N’est-elle pas encor la même ? La fierté n’est plus de saison. Je l’aime. *
x<… Tiède et blanc était le sein. Toute blanche était la chatte. Le sein soulevait la chatte. La chatte griffait le sein.
Tu dors en croyant que mes vers Vont encombrer tout l’univers De désastres et d’incendies ; Elles sont si rares pourtant Mes chansons au soleil couchant
Nul ne l’a vue et, dans mon cœur, Je garde sa beauté suprême ; (Arrière tout rire moqueur !) Et morte, je l’aime, je l’aime. J’ai consulté tous les devins,
Dans notre vie âcre et fiévreuse Ta splendeur étrange apparaît, Phare altier sur la côte affreuse… Et te voir est joie et regret. Car notre âme que l’ennui creuse
Le bleu matin Fait pâlir les étoiles. Dans l’air lointain La brume a mis ses voiles. C’est l’heure où vont,
À Henri Ghys. Le long des peupliers je marche, l… Poitrine au vent, les yeux flagell… Je m’avance hagard vers le but inc… Le printemps a des fleurs dont le…
Quant nous irisons Tous nos horizons D’émeraudes et de cuivre, Les gens bien assis Exempts de soucis
Sonnet. J’ai rêvé l’archipel parfumé, mont… Perdu dans une mer inconnue et pro… Où le naufrage nous a jetés tous l… Oubliés loin des lois qui régissen…
À Émile Wroblewski. Apportez-moi des fleurs odorantes, Pour me parer, compagnes errantes, Pour te charmer, ô mon bien-aimé. Déjà le vent s’élève embaumé.