Le coffret de santal (1873)
#ÉcrivainsFrançais
À J. Keck. Ma belle amie est morte, Et voilà qu’on la porte En terre, ce matin, En souliers de satin.
Endormons-nous, petit chat noir. Voici que j’ai mis l’éteignoir Sur la chandelle. Tu vas penser à des oiseaux Sous bois, à de félins museaux...
Fiers sur nos chevaux, tribu souve… Poussons devant nous les troupeaux… Les bœufs mugissants. Que chacun… Enlacée à lui de ses beaux bras bl… L’amoureuse. Car la halte est pro…
À Arsène Houssaye. Bois frissonnants, ciel étoilé, Mon bien-aimé s’en est allé, Emportant mon coeur désolé ! Vents, que vos plaintives rumeurs,
Sonnet. Le russe est froid, presque cruel, L’allemand chuinte ses consonnes ; Italie, en vain tu résonnes De ton baiser perpétuel.
À May. Une salle avec du feu, des bougies… Des soupers toujours servis, des g… Des fleurets, des fleurs, tous les… Où l’on causerait pourtant sans or…
Tu m’as pris jeune, simple et beau… Joyeux de l’aurore nouvelle ; Mais tu m’as montré le tombeau Et tu m’as mangé la cervelle. Tu fleurais les meilleurs jasmins,
Sonnet. La robe de laine a des tons d’ivoi… Encadrant le buste, et puis, les g… Ornent le teint clair et les ligne… Le rire à qui tout sceptique doit…
Voici venir le printemps vague Je veux être belle. Une bague Attire à ma main ton baiser. Aime-moi bien ! Aime-moi toute Surtout jamais, jamais de doute.
J’ai longtemps écouté tes doux chu… Muse ou démon des jours actuels.… Venez Nymphes, avec vos longues c… Chantez, rossignols morts jadis da… Parfums d’avant, parfums des là-ba…
En été les lis et les roses Jalousaient ses tons et ses poses, La nuit, par l’odeur des tilleuls Nous nous en sommes allés seuls. L’odeur de son corps, sur la mouss…
Alors que finissait la journée est… Nous marchions, toi pendue à mon b… À ces mondes lointains dont je par… Aussi regardais-tu chaque étoile e… Au retour, à l’endroit où la côte…
Sonnet. Dans la course effarée et sans but… Dédaigneux des chemins déjà frayés… J’ai franchi d’âpres monts, d’insi… Ma trace avant longtemps n’y sera…
À Emmanuel des Essarts. Ce n’est pas d’hier que d’exquises… Me l’ont révélée, un jour qu’en rê… J’allais écouter les chansons du v… Ce n’est pas d’hier que les teinte…
Sonnet. Un temple ambré, le ciel bleu, des… Des bois mystérieux ; un peu plus… Une cariatide eut un regard amer Et dit : « C’est ennuyeux de vivr…