#LesFleursDuMal #ÉcrivainsFrançais
La diane chantait dans les cours d… Et le vent du matin soufflait sur… C’était l’heure où l’essaim des rê… Tord sur leurs oreillers les bruns… Où, comme un oeil sanglant qui pal…
Lecteur paisible et bucolique, Sobre et naïf homme de bien, Jette ce livre saturnien, Orgiaque et mélancolique. Si tu n’as fait ta rhétorique
Au milieu des flacons, des étoffes… Et des meubles voluptueux, Des marbres, des tableaux, des rob… Qui traînent à plis somptueux, Dans une chambre tiède où, comme e…
Qu’est-ce que Dieu fait donc de c… Qui monte tous les jours vers ses… Comme un tyran gorgé de viande et… II s’endort au doux bruit de nos… Les sanglots des martyrs et des su…
La Débauche et la Mort sont deux… Prodigues de baisers et riches de… Dont le flanc toujours vierge et d… Sous l’éternel labeur n’a jamais e… Au poète sinistre, ennemi des fami…
Le poète au cachot, débraillé, mal… Roulant un manuscrit sous son pied… Mesure d’un regard que la terreur… L’escalier de vertige où s’abîme s… Les rires enivrants dont s’emplit…
Pour l’enfant, amoureux de cartes… L’univers est égal à son vaste app… Ah ! que le monde est grand à la c… Aux yeux du souvenir que le monde… Un matin nous partons, le cerveau…
Une Idée, une Forme, un Etre Parti de l’azur et tombé Dans un Styx bourbeux et plombé Où nul oeil du Ciel ne pénètre ; Un Ange, imprudent voyageur
Connais-tu, comme moi, la douleur… Et de toi fais-tu dire : « Oh ! l… —J’allais mourir. C’était dans mo… Désir mêlé d’horreur, un mal parti… Angoisse et vif espoir, sans humeu…
À la pâle clarté des lampes langui… Sur de profonds coussins tout impr… Hippolyte rêvait aux caresses puis… Qui levaient le rideau de sa jeune… Elle cherchait, d’un oeil troublé…
Comme les anges à l’oeil fauve, Je reviendrai dans ton alcôve Et vers toi glisserai sans bruit Avec les ombres de la nuit ; Et je te donnerai, ma brune,
Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux… Traversé çà et là par de brillants… Le tonnerre et la pluie ont fait u… Qu’il reste en mon jardin bien peu… Voilà que j’ai touché l’automne de…
Dans des terrains cendreux, calcin… Comme je me plaignais un jour à la… Et que de ma pensée, en vaguant au… J’aiguisais lentement sur mon coeu… Je vis en plein midi descendre sur…
Si par une nuit lourde et sombre Un bon chrétien, par charité, Derrière quelque vieux décombre Enterre votre corps vanté, À l’heure où les chastes étoiles
À la très chère, à la très belle Qui remplit mon coeur de clarté, À l’ange, À l’idole immortelle, Salut en l’immortalité ! Elle se répand dans ma vie