Les Cariatides (1842)
#ÉcrivainsFrançais
Il est un triste lac à l’eau tranq… Dont jamais le soleil ne vient bro… Et dont tous les oiseaux évitent l… Un chêne vigoureux a grandi sur se… Et, courbé par le Temps jusqu’aux…
David, brûlé de pures flammes, Dans un chant aux notes divines, Pour faire soupirer deux âmes Croise des rimes féminines. La Volupté ravie embrase
Auguste, mon très bon, qui toujour… Pour les yeux en amande, Sais-tu qu’hier matin j’ai beaucou… Et que je me demande Pourquoi décidément ce monde où no…
Quoi donc ! vous voir et vous aime… Est un crime à vos yeux, Clymène. Et rien ne saurait désarmer Cette rigueur plus qu’inhumaine ! Puisque la mort de tout regret
L’ange aimé qu’ici-bas je révère e… Est une enfant voilée avec ses lon… À qui le ciel, pour qu’elle nous s… À donné le regard de la vierge Mar… Âme que l’azur expatrie
Qui veut avant le point du jour, Vers le bien-aimé de mon âme, Parce que je languis d’amour, Porter le secret de ma flamme ? Ô mon cœur, à quel cœur discret
Mère, si peu qu’il soit, l’audacie… Qui poursuit sa chimère, Toute sa poésie, ô céleste faveur… Appartient à sa mère. L’artiste, le héros amoureux des d…
Ami, partez sans émoi ; l’Amour v… Pour faire fête à votre belle hôte… Vous dites donc qu’on aura cette n… Souper au vin du Rhin, grande lie… Et cotillon chez une poétesse.
Cependant qu’étrangère à la nature… Elle rêvait sans but sur sa couche… Le soleil frissonnait sur l’or et… Le doux air de l’été, qui chasse l… Chargé de la couleur et du parfum…
À Madame Élisabeth-Zélie de Banvi… Ô ma mère, ce sont nos mères Dont les sourires triomphants Bercent nos premières chimères Dans nos premiers berceaux d’enfan…
Amours des bas-reliefs, ô Nymphes… Qui, sur l’Ida nocturne, au bruit… Les fronts échevelés en tresses pr… Dansiez en agitant vos crotales d’… Vous, plus belles déjà que ces fil…
Ma sœur, ma sœur, n’est-il pas de… Contre l’affront du temps ? Qui les a pris, ces jours de notre… Où, les cheveux flottants, Beaux, enviés par les mères jalous…
Viens. Sur tes cheveux noirs jett… Avant l’heure du bruit, l’heure où… Allons voir le matin se lever sur… Et cueillir par les prés les fleur… Sur les bords de la source aux moi…
Odette, vos cheveux vermeils Ont le jaune éclat des soleils Parmi les moissons enchantées, Et caressent en nappes d’or Vos tempes plus blanches encor
Oui, vous m’offrez votre amitié, Pour tous les maux que je vous con… Mais quoi ! c’est trop peu de moit… Glycère, et je n’ai pas mon compte… Je soupire, et vous en retour