Sonnet. Ô maître des charmeurs de l’oreill… J’admire tes vieux vers, et commen… Aux lois d’un juste sens et d’une… Sait dans le jeu des mots asservir…
Devant les flots heureux qui baign… De la douce Provence où vous pass… Vous avez accordé votre lyre, et c… Nous redisent sans fin l’hymne de… Au foyer maternel, après un an d’a…
Non plus parce qu’il vit d’angoiss… Mais parce qu’à chaque heure il cr… L’âpre univers est plein de foi. Il n’importe que sous les toits, Dans les demeures,
Je ressens un vide, un vide immense, un vide qui était plein, un vide qui fait mal, un vide avec lequel il faut vivre. Mais ce vide est coloré, une belle couleur, une couleur qu’on ne p...
Souvent, dans mes accords, ardents… Des grandes nations se déroulaient… Ou, détournant mes yeux de ce glob… Je déployais mon vol aux champs de… L’univers, dans toutes ses phases
Saison fidèle aux cœurs qu’importu… Te voilà, chère Automne, encore d… La feuille quitte l’arbre, éclatan… Dans les forêts à jour. Les aboiements des chiens de chass…
« On sait mieux le français au pay… Éloignons cet enfant de nous, se d… Il faut que les garçons apprennent… Et l’on m’envoya loin, à Mâcon, a… Oh ! comme je pleurais là-bas, pau…
en plein silence une conversation silencieuse ses appels sans son au fond de moi cachés vient de l’inconnu
Je partais pour un long voyage. En wagon, tapi dans mon coin, J’écoutais fuir l’aigu sillage Du sifflet dans la nuit, au loin ; Je goûtais la vague indolence,
Souffre ! qu’importe Si, dans ton cœur, Cette douleur Un bien apporte ? Divines fleurs
Dût la guerre mortelle et sacrilèg… Broyer notre pays de combats en co… Jamais, sous le soleil, une âme n’… Ceux qui sont morts pour le monde,… A Liége.
Il pleut, nous pleurons,... Vive… Nous sommes le ciel, essayons de l… Nous sommes enfants, essayons de r… Le rire est toujours d’or... ou de… D’or ou de vermeil ! on se tient l…
Derrière le miroir, ce démon aux a… Dans ce discret asile où l’éléganc… Ces roses, ces bijoux, tout ici vo… A ne pas trop vous plaire aux orne… Apprenez le danger des colliers, d…
J’aime à changer de cieux, de clim… Oiseau d’une saison, je fuis avec… Et mon vol inconstant va du rivage… Au rivage enchanté. Mais qu’à jamais le vent bien loin…
Que seules les personnes ayant des… Un matin, une maman et sa fille so… Quand soudain la fillette vit au loin une bouche… et venir dans leurs direction,
Dans l’ébullition de mon âge indom… J’allais droit à mon but, sûr que… Ni du temps, ni du lieu, ni des êt… Me faisait à ma guise homme ou mar… Commandait mon élan, seule guidait…
Contrerime LX. Pour une dame imaginaire Aux yeux couleur du temps, J’ai rimé longtemps, bien longtemp… J’en étais poitrinaire.
Voir Naples et... – Fort bien, me… –… D’Anglais en vrai, mal peints sur… Dans l’indigo l’artiste en tous ge… Ce Ne-m’oubliez-pas d’outremer :…
Ni nuage, ni vent, au ciel que ton… Vaste sérénité ! Pourtant, si le… L’onde veille : là-bas, sous un ca… Ici, sur les cailloux, elle gazoui… Comme elle y berce bien cette felo…
Sonnet. Dans les verres épais du cabaret b… Le vin bleu coule à flots et sans… Dans les calices fins plus raremen… Un vin dont la clarté soit digne d…
Le vieux palais attend la princess… Qui des derniers Capets veut sauv… Charlemagne, attentif à ses pas tr… Crie à Napoléon que Charles-Quin… Mais deux rois à la grille attende…
Multipliant ses aptitudes On peut en faire des talents ; On creuse, on étend ses études ; On forme, on réforme ses plans ; Mais nul babil, nulle souplesse
Sonnet. J’ai vu le soleil dur contre les t… Ferrailler. – J’ai vu deux fers s… Deux fers qui faisaient des parade… Des merles en noir regardaient bri…
Nous touchons à juillet, premier d… Et la journée enfin se retire à pa… Après l’ardent soleil, qui là-bas… Vient la nuit, cette nuit, faite à… Qui dans le vaste ciel, joyeux de…
Le Rhône est si profond, si rapid… Que dans la grande Europe il n’a… Emportant des bateaux sans nombre… Il va roulant de l’or et roulant d… Fleuve superbe ! il court, et se j…
Contrerime XXIV. Ah, Curnonsky, non plus que l’aub… N’était bien rigolo Il regardait le fil de l’eau. C’était avant les Taube.
On ne songe à la Mort que dans so… Au sépulcre éloquent d’un être qui… J’ai, pour m’en pénétrer, fait un… Et je pèse aujourd’hui ma tristess… Je veux, à mon retour de cette som…
Pour évoquer les jours défunts Il m’a suffi de quelques roses : J’ai respiré dans leurs parfums Tes lèvres closes. Je sais des jasmins d’occident