Comme un vain rêve du matin, Un parfum vague, un bruit lointain… C’est je ne sais quoi d’incertain Que cet empire ; Lieux qu’à peine vient éclairer
Vois-tu comme le flot paisible Sur le rivage vient mourir ! Vois-tu le volage zéphyr Rider, d’une haleine insensible, L’onde qu’il aime à parcourir !
C est la rubrique du jeudi . C est un article sur le journal S… Le poète résiste et toujours vivan… Et vient de signer la poésie . Fort avec quelques cicatrices .
Tableau VII. D’un air languissant et rêveur Justine a repris son ouvrage : Elle brode : mais le bonheur Laissa sur son joli visage
Tristesse Je veux pleurer, Mais je n’y arrive pas. Je sens un coeur blessé, Qui bat si faiblement en moi.
Sonnet. Est-ce l’harmonieux orchestre que… Réveille sous la verte ogive des b… Que dis-je ? Les oiseaux ne chant… Et l’avril sur les bois fait couri…
Nous voilà donc encore une fois en… Lui le tyran divin, moi le vieux r… Or je suis la Justice, il n’est q… À qui va, de nous deux, rester l’H… Ah ! tu comptais sans moi, Divini…
Le racisme De tout temps et de toute époque Demeure une fatalité qui choque, Injustice sur injustice elle vit, Et chaque jour hélas elle s’agrand…
Sonnet. L’inclinaison de ce vieux saule Sur le vieil étang soucieux Que pas une brise ne frôle, A quelque chose de pieux.
Épigramme. Quand je te caresse, Angélique, Tu dis que ma barbe te pique ; Aimes-tu tant le poil follet ? Baise le trou par où je pète,
En vain l’Amour, disait Iris, Croit soumettre mon cœur surpris ; A ses traits il échappe. Je ris de ce méchant marmot, Et je le crois encore plus sot
Ainsi, j’avais en vain suivi d’un… Mille rêves d’amour, de gloire et… Toujours ils avaient fui ; mon âme… Je me faisais pitié ! La douleur arrêtait ma course hale…
Lorsque j’étais encore un tout jeu… Et que j’allais entrer dans la lic… Sombre arène où plus d’un avant mo… L’âpre Muse aux regards mystérieu… —Tu pars ; mais quand le Cid se m…
Notre fils, tu es comblé, La vie s’est renouvelée Votre petite maison Est bien changée en façon. Du rez-de-chaussée en haut
Lune ! Blanche figure assise à l’… Que viens-tu regarder au fond de m… Dans nos chambres, vois-tu ! La f… Sur beaucoup d’oreillers se penche… Elle entre, et bien des yeux qui p…
L’aurore désirée, ô filles de Byb… A déployé les plis de son riche pé… Ses yeux étincelants versent des p… Sur la pente des monts et les moll… Et, dans l’azur céleste où sont as…
L’ambre, le seigle mûr, le miel pl… Dont le gâteau ressemble aux grott… Comparés aux cheveux dont mon amie… N’offrent pas un éclat égal. Que mon amie heureuse auprès de mo…
Dans le ciel clair rayé par l’hiro… Le matin qui fleurit comme un divi… Parfume la feuillée étincelante et… Où les nids amoureux, palpitants,… A la cime des bois chantent à plei…
Joanne a six ans. Hier c’était un… Ce n’est plus qu’une enfant d’Ève.… Pourtant de son regard son regard… Car Dieu regarde face à face l’in… Elle est pauvre, elle est gaie, à…
Qu’ils se payent des républiques, Hommes libres ! – carcan au cou – Qu’ils peuplent leurs nids domesti… —Moi je suis le maigre coucou. –Moi, – coeur eunuque, dératé
Emporte mes rêves dans l’obscurité… jette mon imagination dans la voie… enferme les couleurs des saisons, dessine moi dans une prison sans r… Eparpille-moi sans un bruit, sans…
Le monde était grand ouvert, par la vitre baissée qui encourageait les lucioles dans les estives de tes cheveux défaits. Au bout de tes cils, le temps se balançait comme un enfant étour...
J’aime la petite pluie Qui s’essuie D’un torchon de bleu troué ! J’aime l’amour et la brise, Quand ça frise...
Fable VIII, Livre IV. Pour complaire aux goûts innocents Des grands et des petits enfants, De pauvres baladins allaient de fo… Représentant les faits les plus in…
Fantastiques d’aspect sous leur no… Mais, très humaines par leurs caq[… Les commères, barrant la route aux… À la messe s’en vont d’un gros pas… « Tiens ! v’là l’pèr’ Pierr’! fai…
L’ambre est de la sueur figée de g… issu de leurs temples rouges, cogn… incendié de myrrhe et de branches… puis oublié de tous dans des bois… Il serait donc une salamandre d’ef…
Toi par qui j’ai senti, pour des h… Ma jeunesse renaître et mon cœur r… Sois bénie à jamais ! J’aime, je… J’ai vécu le meilleur et le plus b… Et vous qui me rendiez le matin de…
Le notaire dit : « Jean ! il s’ag… Votre frère, passé pour mort, Authentiquement vit encor. Vous êtes maintenant deux pour vot… —Ça s’rait-il Dieu possibl’? ah be…
Au milieu d’un jardin Parmi autant de couleur Mon attention est captivée Par une seule fleur Une fleur délicate
L’infime infini de ton sourire, L’éternel battement d’ailes de tes… Sont autant de vestiges qui s’écho… Sur l’oreiller vide que tu as lais… Dans la chambre moite et blême.