Le marais dort, crispé d’un gel ta… Dans la brume qui s’épaissit et se… Tour à tour, la Sologne étend sa… Nous sommes là depuis une heure, l… Et tout à coup, tandis qu’une étoi…
L’haleine jusqu’ici des Zéphyrs i… Sur l’Océan du monde a gonflé not… Et notre frêle esquif à l’abri des… Pour arriver au port suivit la mêm… Pour toi le ciel est pur oubliant…
Puisque votre moulin tourne avec t… Allez, braves humains, où le vent… Jouez, en bons bouffons, la comédi… Je vous ai trop connus pour être d… Ne croyez pourtant pas qu’en quitt…
Qui donne sans prendre Sans rien apprendre ? Qui octroie de la valeur à un gest… Qui est immodeste ? Quel maître de l’équilibre
Contrerime LVIII. C’était sur un chemin crayeux Trois châtes de Provence Qui s’en allaient d’un pas qui dan… Le soleil dans les yeux.
Je m’adresse à tout l’Univers, Après David, le roi psalmiste. Oui, Madame, en ces quelques vers… Je m’adresse à tout l’Univers. Sur les continents et les mers,
Seras-tu de l’amour l’éternelle pâ… À quoi te sert la volonté, Si ce n’est point, ô cœur, pour va… Et dans la paix enfin, plus fort q… T’asseoir sur le désir dompté,
Ah ! si la Muse était tant soit p… Chanter, vraiment, serait emploi d… Point ne pourrait le plus petit O… La bouche ouvrir, qu’on ne vît de… Courir les gens. Oui, nous ferion…
(Épigramme.) Quand quelqu’un dit à une femme Qu’elle est prodigue du corps sien… Il est sot en la haute gamme ; Car ce qu’il dit ne sert de rien :
Il faisait un jour blanc & tout ch… Les oiseaux accablés se taisaient… Les herbes se tordaient au baiser… Dans les champs moissonnés les pai… Abritaient des cigales,
Qu’il faisait clame & beau, ce soi… Tintait naïvement de village en vi… Les flots du lac roulaient déferla… La rainette chantait au revers du… Une charrette au loin, de deux bœu…
Si je gravais des vers sur ton soc… Certes, j’exalterais tes combats g… Ô monstre colossal, qui, seul vict… Seul peux montrer les crocs et fro… Je dirais qu’on t’a vu, jusqu’à l’…
C’est misère de l ouvrier . Qui avait commencé avec le Progrè… Le conflit social de 1800 . C était déjà, la colère des travai… Qui est exploité par le patronat…
Ce que je veux rimer, c’est un con… Surtout n’y cherchez pas la trace… L’air est sans fioriture et le fon… D’abord j’ai de tout temps exécré… Puis je n’ai jamais eu que des goû…
Les prêtres avaient dit : « En ce… On a vu s’élever des docteurs témé… Des dogmes de la foi censeurs auda… Au fond du Saint des saints l’Arc… Et le puits de l’abîme a vomi la f…
Et encore une autre lumière Le nombre en augmente toujours Autant d’étoiles que de jours J’attends Que passe là derrière
Le feuillage lascif et chaud brûle… Des oiseaux dont le chœur éclate d… Le rossignol redit cent fois : les… L’oiseau qui ne sait pas de chanso… L’amour fait palpiter sous leurs r…
Confiance aveugle Je voyage dans un monde rempli de… Un monde hostile qui vient de trou… Je m’égare peu à peu dans un vaste… Malgré mes attentes et mes envies…
Sonnet. Autrefois, un pauvre arbre, au coi… M’avait toujours frappé les yeux Par son dénudé soucieux Et par l’air écrasé de sa sommeill…
Un fanfaron, amateur de la chasse, Venant de perdre un chien de bonne… Qu’il soupçonnait dans le corps d’… Vit un berger. « Enseigne-moi, de… De mon voleur, lui dit-il, la mais…
Or, malgré ta cruauté Affectée, et l’air très faux De sale méchanceté Dont, bête, tu te prévaux J’aime ta lasciveté !
Arles, tes Alyscamps sont pleins… C’est là que les amants aujourd’hu… L’éternité de leurs amours : Les sarcophages creux, aux deux bo… Sont leurs bancs familiers, et la…
Mon cher petit papa, Sache que je ne souhaite pas Même si je le ferai quand même Faire couler de larmes avec ce poè… Mais je veux te rappeler
Le soir, au soleil je m’assieds Devant ma porte ; Le jardin, les arbres fruitiers, La brise forte Soufflent jusqu’à moi la rumeur
De l’eau qui tombe goutte à goutte… Chrysa, je n’entends plus le bruit… Le ciel est clair, l’ouragan fuit… L’oiseau joue au bord de la route. Entre les sentiers tortueux,
Il est si tard, il fait, cette nui… Si triste dans mon cœur et si froi… Où je marche d’un pas âpre, le fro… Arrêtant les sanglots sur mes lèvr… Par les ressorts secrets et rudes…
Miroir ou mirage Je ne sais pas qui tu es J’ai écrit mille poèmes Dans le vide dans le vent Miroir ou mirage
Si tu savais encor te lever de bon… On irait jusqu’au bois, où, dans c… Poursuivant la rainette, un jour,… Tremblante, tes pieds nus ont leur… Déjà le rossignol a tari sa chanso…
Ce soir après la pluie est doux ;… Si doux qu’on en voudrait pleurer,… Qu’on fuit tout défaillant la péno… C’est un soir de septembre un peu… De dimanche, et c’est l’heure ou c…
Le poète Alain est de retour ..… Mais, toujours debout et vivant . Pour l amour des hommes nus . Et tenir en respect .. la mort . Le plaisir de branler le dard puis…