On carguait lentement les lourdes… Qui poussaient le vaisseau sous le… Et l’Occident brisait ses flèches… Sur leurs rondeurs s’offrant comme… Derrière nous l’effroi de l’infini…
Je veux me corriger, je veux chang… Me disait un ami : dans des liens… Mon âme s’est trop avilie ; J’ai cherché le plaisir, guidé par… Et mon cœur n’a trouvé que le remo…
Ô poète, il le faut, honorons la M… Mais ne l’honorons point d’une ami… Et gardons d’offenser, pour des pl… L’Amour, qui se souvient, et se v… Notre âme est trop souvent comme c…
Sois bien sage, dors, petit frère… A la vitre baisse le jour ; Sans pleurer, attends mon retour Dans ta couchette solitaire. Partons ; lui, du moins, n’a pas f…
J’ai secoué du rêve avec ma chevel… Aux foules où j’allais, un long fr… Me suivait, comme un bruit de feui… Et ma beauté jetait des feux comme… Au large devant moi les cœurs fuma…
Sous le marteau brutal tu tombes p… Avec indifférence un peuple destru… Te dépèce, ô vieux temple, ô maiso… Qui ne suffisais plus à l’orgueil… Lorsque d’une autre nef, plus bril…
Le hameau n’est qu’un tas sombre d… L’océan, sur la grève où flotte un… Exhale un long soupir qui monte et… Comme un être oppressé d’un éterne… Ce rythme tout-puissant pénètre da…
Ainsi donc tu t’en es allée ; Tu suivis, sans te retourner, La pâle et jaunissante allée Qu’Octobre allait découronner ! Je vis s’éloigner ta démarche,
Quand le vieux Gœthe un jour cria… Contre l’obscurité luttant avec ef… Ah ! lui du moins déjà sentait sur… Peser le voile de la mort. Nous, pour le proférer ce même cri…
Vous souvient-il de l’auberge Et combien j’y fus galant ? Vous étiez en piqué blanc : On eût dit la Sainte Vierge. Un chemineau navarrais
Première Voix. La neige tombe à gros flocons ; Par dessus nous, le ciel est noir… La terre, autour de nous, est noir… La lourde neige seule est blanche…
Une eau vive étincelle en la forêt… Dérobée aux ardeurs du jour ; Et le roseau s’y ploie, et fleuris… L’hyacinthe et la violette. Ni les chèvres paissant les cytise…
Si je le parle, à coeur de jour, Au pays, avec les miens, comme Au grand siècle tout gentilhomme Le parlait aux abbés de cour, C’est... Ains seulement par amour…
Sonnet XCIV. Si vous voyiez mon coeur ainsi que… Vous le verriez sanglant, transper… Tout brûlé, crevassé, vous seriez… Forcée à me pleurer, et briser vot…
J’ai vécu. Ce n’est pas que la mo… Mais en sondant mon cœur j’ai vu q… La fleur de poésie était toujours… Dieu bon ! et que jamais sur sa ti… N’avaient autant germé de boutons…
Sonnet. Quand les heures pour vous prolong… Toutes, d’un vol égal et d’un fron… Sur vos yeux demi-clos qu’elles vo… Bercent de leurs pieds frais l’ois…
Contrerime XXIX. Tel variait au jour changeant —Avec l’or de tes boucles, Le sang d’un collier d’escarboucle… Dans ma tasse d’argent
L’homme fin comprend la finesse, Mais non pas la simplicité : Veux-tu dépister son adresse ? Demeure dans ta vérité. Nul œil ne peut, comme une sonde,
L’Aigle donnait la chasse à maîtr… Qui droit à son terrier s’enfuyait… Le trou de l’Escarbot se rencontr… Je laisse à penser si ce gîte Etait sûr ; mais ou mieux ? Jean…
Sonnet. Je ne vous ferai pas de vers, Madame, blonde entre les blondes, Vous réduiriez trop l’univers, Vous seriez reine sur les mondes.
Quand tu m’es apparue au seuil de… Avec tes cheveux d’or et ton geste… Déesse, il m’eût semblé que c’étai… D’effleurer du regard le bout de t… Mais ta voix m’appelait et ta voix…
Contrerime LXII. Me rendras-tu, rivage basque, Avec l’heur envolé Et tes danses dans l’air salé, Deux yeux, clairs sous le masque.
Combien elle est facilement ravie Avec ses yeux d’extase ignée ; Elle, la douce et résignée Si simplement devant la vie. Ce soir, comme un regard la surpre…
Les caresses, ailes de l’âme, Par le chemin du souvenir, S’en vont, tremblantes, vers la fe… Que l’on n’a pas su retenir. Ô caresses ! choses légères,
Hyménée, ô joie, hymen, hyménée ! La nuit de mon cœur s’est illuminé… Et ce fut d’abord, d’abord en mon… Des hymnes confus qui chantaient e… Ils chantaient la vie et l’amour d…
Dites, quel est le pas Des mille pas qui vont et passent Sur les grand’routes de l’espace, Dites, quel est le pas Qui doucement, un soir, devant ma…
Ces délicieuses fleurs roses, Grandes ouvertes ou mi-closes, Me soufflent de tant douces choses Et fleurent si frais et si doux, Que, bien sûr, et corolle et tige,
1609. Que l’honneur de mon prince est ch… Que le démon est grand qui lui ser… Et que visiblement un favorable so… Tient ses prospérités l’une à l’au…
Fable VIII, Livre V. « Laridon, soit dit sans reproche, C’est un sot métier que le tien, » Disait un écureuil à certain citoy… Qui de son espèce était chien
Retourne moi regard vers mou amour… Plus que tout au monde, je t’aime… Parce que je suis heureuxe avec to… Dans quelques jour seulement tu m’… Je t’aime.