#ÉcrivainsFrançais
Devant la porte de l’usine le travailleur soudain s’arrête le beau temps l’a tiré par la vest… et comme il se retourne et regarde le soleil
Que faites-vous là petite fille Avec ces fleurs fraîchement coupées Que faites-vous là jeune fille Avec ces fleurs ces fleurs séchées Que faites-vous là jolie femme Avec ces fleurs qui ...
C’est l’été, de jeunes garçons, des enfants, font le tour des alignements de Carnac en racontant aux touristes le mystère des pierres levées. Bien sûr, ils ont appris cela par cœur, mai...
Pluie de plumes plumes de pluie Celle qui vous aimait n’est plus Que me voulez-vous oiseaux Plumes de pluie pluie de plumes Depuis que tu n’es plus je ne sais…
Dans un square sur un banc Il y a un homme qui vous appelle q… Il a des binocles un vieux costume… Il fume un petit ninas il eet assi… Et il vous appelle quand on passe
Louis XIV qu’on appelait aussi l… était souvent assis sur une chaise… vers la fin de son règne une nuit où il faisait très sombre le Roi Soleil se leva de son lit
Un homme aveo une boîte Entre au musée du Louvre Et s’assoit sur un banc Examinant la boîte
une lettre de faire peur je l’ai donnée à lire à mon chat ça devait arriver m’a dit le matou gris tant va la cruche à l’eau de vie qu’à la fin du compte elle se meurt enfin nous verrons...
Des draps blancs dans une armoire Des draps rouges dans un lit Un enfant dans sa mère Sa mère dans les douleurs Le père dans le couloir
A la pêche à la baleine, à la pêch… Disait le père d’une voix courrouc… A son fils Prosper, sous l’armoire allongé, A la pêche à la baleine, à la pêch…
Peindre d’abord une cage avec une porte ouverte peindre ensuite quelque chose de joli quelque chose de simple
Cet homme vêtu de blanc Et qui jonglait avec des citrons v… Et aussi des petites cuillers Cela fait déjà très longtemps qu’i… par la mer
Toi tu dors la nuit moi j’ai de l’… Tes yeux fermés ton grand corps al… c’est drôle mais ça me fait pleure… et soudain voilà que tu ris tu ris aux éclats en dormant
Heureux comme la truite remontant… Heureux le cœur du monde Sur son jet d’eau de sang Heureux le limonaire Hurlant dans la poussière
C’est la guerre c’est l’été Déjà l’été encore la guerre Et la ville isolée désolée Sourit sourit encore Sourit sourit quand même