Le livre de l’amie (1866)
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Comme elle était si jeune et qu’el… Comme elle avait la peau si blanch… Je me laissai mener, docile, par l… D’engourdir ma rancœur sur sa poit… Son regard où dormait la volupté p…
S’il est vrai qu’on fait bien d’ad… Le dessin magnifique et pur du sol… Les bois frais, les blés verts qui… S’il est exquis de suivre à pied l… Il est meilleur d’aller sans remue…
Tu peux bien ne pas revenir Si c’est à présent ton envie ; Mais redoute mon souvenir, Qui, malgré toi, t’aura suivie Dans les songes des nuits d’été
Des larges prés ayant le flot bleu… Jetés dans les wagons monstrueux e… Les bœufs, souffrant de l’air qui… Ont roidi leurs jarrets une nuit t… Ils entrent dans Paris par l’anci…
L’éclosion superbe et jeune de ses… Pour enchaîner mes yeux fleurit su… Tels deux astres jumeaux dans la c… Palpitent dévolus aux suprêmes des… Vous contenez l’esprit loin des rê…
Il reste la mélancolie Quand le bonheur s’en est allé. Alors il faut bien qu’on oublie Ou qu’on ne soit pu consolé, Mais, comme l’oubli serait pire,
Les reîtres à panache et les mauva… Dont le rire tintait aux vitres de… Aimaient le vin nouveau pour tremp… Ils avaient bonne mine et hautaine… Sur les verres tremblant au fracas…
La mer bleue au-delà des sables im… Un ciel qui peint avec de brûlante… Des filles aux cils bruns, comme d… Dressant leur corps nerveux, belle… De fiers aspects, malgré les feuil…
Voulant me croire aimé, vainqueur De mon âme triste et chagrine, Un jour que j’écoutais ton cœur Sous la rondeur de ta poitrine ; Loin que ton cœur, oiseau charmant…
Ce qui m’arrive est affreux : Elle est morte, je l’enterre. L’adieu fut très douloureux ; Mais je commence à me taire. J’ai, comme on jette des fleurs
La nuit avait semé ses nuages limp… Tout autour de la lune, astre rêve… Qui, du ciel bleu foncé sur l’onde… Semblait faire pleuvoir l’argent e… La voile, au long du mât, pendait…
Ses yeux, tout un printemps, éclai… Je marchais ébloui, la tenant par… Elle était le rayon, l’étoile du c… Et tant qu’elle a brillé sur moi,… Ainsi mes jours passaient sans but…
La courbe n’eut jamais d’inflexion… Excepté quand elle est le sein pur… Elles laissent tomber leurs ondes… Dans la succession des lignes sans… Une ombre d’or que font des duvets…
Nous nous rencontrerons Quelquefois par la ville, Et nous cous salûrons D’une façon civile. Un souvenir tout bas
La bonté du soleil n’apaise pas no… Nous avons les prés clairs où l’ea… Les collines aux plis charmants co… En des bandes couleur de perle au… Nos chênes sont si hauts, si vaill…